Post-2030 : un ODD logement pour reconstruire l’équité urbaine
- Christine Auclair
- May 6
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Updated: May 27
Par Christine Auclair, Architecte Urbaniste, Présidente de AdP - Villes en Développement. Spécialiste du logement et des questions urbaines à ONU-Habitat de 1994 à 2024.
"Il faut réaffirmer avec force que le logement n’est pas une marchandise. C’est un droit." — Leilani Farha, ancienne Rapporteure spéciale de l’ONU sur le droit au logement
Un monde sans abri ?
À moins de cinq ans de l’échéance des Objectifs de Développement Durable (ODD), les indicateurs liés au logement sont alarmants. Près de 1,6 milliard de personnes vivent aujourd’hui dans des conditions de logement inadéquates. Parmi elles, environ 150 millions sont sans abri, et plus d’un milliard vivent dans des quartiers sous-intégrés, sans services de base, ni sécurité d’occupation[1].
Ces chiffres, déjà dramatiques, ne prennent pas pleinement en compte les destructions massives récentes causées par les conflits violents et durables, les catastrophes naturelles ou les déplacements climatiques croissants. À Gaza, 92 % des logements ont été détruits ou endommagés, selon les Nations Unies, laissant la majorité de la population sans abri. En Ukraine, plus de 2,4 millions de logements ont été endommagés ou détruits depuis 2022. À Port-au-Prince, la violence et l’effondrement des institutions rendent impossible toute politique d’habitat. Ailleurs, les crises du logement abordable se multiplient dans les grandes métropoles, rendant inaccessible une vie digne pour les jeunes, les familles monoparentales ou les travailleurs précaires. Le logement est pris dans les filets de la guerre, de la précarité, et du désengagement public.
Un droit devenu fantôme
Pourtant reconnu comme un droit fondamental depuis la Déclaration universelle des droits de l’homme[2] (1948) et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels[3] (PIDESC, 1966), le logement ne bénéficie d’aucun ODD dédié à part entière. La mise en œuvre du droit au logement varie considérablement selon les pays, et certains États membres, depuis des décennies, bloquent ou manifestent des réticences à le reconnaître comme un droit justiciable, entravant la formulation de cadres et cibles claires.
Le logement se trouve ainsi dilué dans la cible 11.1 de l’ODD 11, qui énonce :
"d’ici à 2030, garantir l’accès de tous à un logement adéquat, sûr et abordable, et à des services de base, et améliorer les conditions de vie dans les quartiers informels". Cette cible, bien que louable dans son intention, reste largement non atteinte, et son suivi repose sur des indicateurs faibles, incomplets et peu sensibles à la diversité des contextes. Le principal indicateur (11.1.1) utilise cinq critères techniques : accès à l’eau, assainissement, surpeuplement, matériaux précaires, insécurité foncière. Il ne reflète ni la crise de l'accès au logement, ni l'ampleur de l'informalité pénalisante, ni la précarité énergétique, ni les expulsions massives, etc. Il reste aveugle à des formes d’exclusion croissante, notamment parmi les jeunes, les personnes âgées, ou les migrants.
L’échec relatif de la cible 11.1 dans le cadre des ODD s’explique donc par plusieurs facteurs structurels et politiques à commencer par le manque de volonté politique pour faire du logement une priorité. Dans de nombreux pays, le logement est considéré comme une compétence secondaire, souvent laissée aux seules collectivités locales, et sans vision nationale claire. Les gouvernements hésitent à investir dans des politiques de long terme, par crainte de coûts élevés ou de faibles retombées électorales immédiates. Le lobbying des intérêts fonciers ou immobiliers freine également l’adoption de régulations favorables à un logement réellement abordable. Le droit au logement est rarement justiciable et donc difficile à faire respecter.
Mentionnons aussi les financements insuffisants à tous les niveaux de gouvernement. Malgré l’ampleur des besoins, les budgets consacrés au logement restent très faibles dans la plupart des pays, happés par ailleurs par les crises financières. Les mécanismes de financement international — y compris les prêts des banques de développement — se concentrent rarement sur l’habitat. Le logement est souvent exclu des dispositifs de relance ou de résilience, considérés comme relevant du secteur privé. Sans instruments financiers adaptés et pérennes, les collectivités locales sont démunies pour mettre en œuvre des solutions durables.
Les indicateurs des ODD sont largement déconnectés de la réalité vécue. L’indicateur 11.1.1[4], censé mesurer l’inadéquation du logement, repose sur des critères techniques standardisés qui ne reflètent ni l’accessibilité financière réelle, ni la sécurité résidentielle, ni la qualité de vie. Il ignore les parcours résidentiels discontinus, les formes d’exclusion cachées, ou encore la satisfaction des habitants. Il ne permet pas d’évaluer la participation, l’équité foncière, ou la pertinence des politiques locales. Résultat : des réalités entières — sans-abris, expulsés, habitants en attente de logement social — échappent à la mesure officielle.
L'absence de stratégie globale, notamment dans les contextes de crise prolongée ou de croissance urbaine accélérée, est aussi un symptôme de cet échec. Le logement n’est pas suffisamment intégré dans les stratégies de résilience, de reconstruction ou d’adaptation climatique. Dans les pays en crise (post-conflit, catastrophes, migrations), les réponses restent d’urgence, fragmentées et temporaires. Dans les métropoles du Sud global, la croissance urbaine rapide dépasse la capacité des systèmes institutionnels à encadrer l’expansion, à planifier le foncier ou à garantir l’accès aux services. Le manque de coordination entre les niveaux de gouvernance aggrave la fragmentation des politiques. Un ODD « Logement » permettrait de construire un système d’indicateurs mieux adaptés, combinant dimensions quantitatives et qualitatives, sensibles aux inégalités, à la satisfaction résidentielle et à la participation des habitants. Celui-ci pourrait aussi comporter l’essentiel d’une approche stratégique globale.
De Vancouver à Istanbul, en passant par Quito : l’évolution d’un agenda global
La Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat I), tenue à Vancouver en 1976, constitue un jalon fondateur dans la reconnaissance du logement comme droit fondamental. Cette conférence fut convoquée à la suite d’un constat partagé d’une crise mondiale du logement, marquée par des politiques publiques inadaptées, une urbanisation rapide non planifiée, et une croissance exponentielle des bidonvilles dans le Sud. Dans la Déclaration de Vancouver[5], es États membres adoptèrent une position ferme : l'accès à un logement convenable est un droit fondamental de chaque être humain. Ils appelèrent ainsi à des politiques publiques massives en faveur du logement, à la régulation du foncier, à la mobilisation des financements publics, au renforcement des institutions locales, et la nécessité d’une planification urbaine proactive et sur la reconnaissance de la diversité des formes d’habitat.
Cette conférence donna lieu à la création d’une nouvelle entité au sein du système des Nations Unies : le Centre des Nations Unies pour les établissements humains (CNUEH), également appelé la "Shelter Agency", avec pour mission de soutenir les États dans la mise en œuvre de stratégies d’habitat. Le logo d’ONU-Habitat, inspiré de cette fondation, représente un personnage protégé par un toit : symbole explicite de la fonction protectrice du logement. Mais cette ambition sociale s’est heurtée, dès les années 1980, au tournant idéologique du néolibéralisme. Sous l’effet des politiques d’ajustement structurel et de la crise de la dette, de nombreux pays du Sud ont été contraints de réduire leurs dépenses publiques. La Banque mondiale, avec l’appui d’autres institutions, a promu une approche libérale du logement comme une marchandise soumise aux marchés : déréglementation foncière, retrait de l’État protecteur et pourvoyeur, incitations à l’investissement privé. Le logement fut dès lors considéré comme un secteur économique à dynamiser, plutôt qu’un droit à garantir.
Cette inflexion fut consacrée à la Conférence Habitat II en 1996 à Istanbul. Le Programme pour l'Habitat ("Habitat Agenda[6]"), document final adopté par les États membres, réaffirmait certes le droit au logement mais introduisait un glissement idéologique majeur : il conférait à l’État un rôle de facilitateur, devant créer un environnement favorable à la production privée de logements. Les politiques publiques de construction massive furent marginalisées au profit de solutions de marché, comme l’accès au crédit hypothécaire ou la promotion de la propriété individuelle.
Ce tournant mit en retrait les politiques sociales, de régulation des loyers ou de soutien au logement locatif abordable. Cette approche libérale pour faire que les approches par le marché soient privilégiées (selon la formule "enabling markets to work"), soutenue par la Banque mondiale et ONU-Habitat, a conduit à marginaliser les politiques sociales du logement. L’habitat est alors conçu comme un secteur économique à optimiser, oubliant la dimension humaine. L’échec de cette approche est aujourd’hui évident : spéculation foncière, gentrification, exclusion des classes moyennes, informalité croissante dans le Sud, financiarisation du logement dans le Nord. La marchandisation de l’habitat n’a pas permis de répondre aux besoins fondamentaux.
La Conférence Habitat III, tenue à Quito en 2016, a abouti à l’adoption du Nouvel Agenda Urbain (NAU). Celui-ci replace la ville au cœur du développement durable et reconnaît l’importance du logement. Il appelle à des systèmes fonciers inclusifs, à l’amélioration des quartiers informels, et à la participation des habitants. Mais il reste général et peu contraignant, sans calendrier ni indicateurs opérationnels. Le logement n’y fait l’objet d’aucune stratégie structurante, ni d’engagement quantitatif.
Pourquoi un ODD dédié est nécessaire
Alors que se profile à l’horizon Habitat IV en 2036, il est crucial que l’agenda post-2030 propose une formulation ambitieuse et mesurable d’un objectif « Logement ». Le futur cadre mondial devra corriger les ambiguïtés passées, articuler droits humains et politiques concrètes, et affirmer le logement comme priorité planétaire dans un contexte de tensions multiples : croissance urbaine, climat, conflits, inégalités. Un ODD dédié au logement contribuerait à franchir ce seuil historique. La formulation d'un tel objectif ambitieux nécessiterait la mise en place de programmes d'analyse des politiques d'habitat, de production de lignes directrice et de diffusion des bonnes pratiques pour répondre aux défis en cours et à venir. De tels programmes pourraient naturellement être attribués à ONU-Habitat.
Le logement est aussi au cœur de la question des proximités urbaines. Il ne s’agit pas seulement de loger, mais de loger bien, c’est-à-dire à proximité des services essentiels : éducation, emploi, soins, mobilité, alimentation. Un habitat digne est un habitat connecté aux opportunités de la ville, pensé dans une logique d’urbanisme responsable, sobre en ressources, résilient face aux crises, et équitable dans l’allocation des espaces. Sans une politique du logement ambitieuse, les objectifs de ville compacte, de mixité sociale, ou de transition écologique resteront hors de portée.
Un ODD logement permettrait :
· De donner une visibilité politique claire au logement dans l’agenda global
· D’établir des cibles structurantes : réduction des expulsions, accès universel à un habitat digne, régulation des loyers, sécurité d’occupation
· D’orienter les financements vers des politiques pérennes et inclusives
· De faciliter la coopération entre États, villes, société civile, chercheurs, et secteurs professionnels
· Et surtout, de reconnaître et promouvoir les formes d’habiter dans leur diversité, notamment dans le Sud global : auto-construction, occupation informelle, dynamiques communautaires, coopératives d’habitat, toutes aujourd’hui exclues des modèles dominants.
Logement et ODD : un nœud stratégique
Le logement est un puissant point d’ancrage transversal dans l’Agenda 2030. Il est directement lié à l'ODD 3 (santé) - l’insalubrité, la promiscuité et l’absence d’eau propre favorisent les maladies. Le logement est un déterminant majeur de santé publique -, l'ODD 4 (éducation) - les enfants vivant dans des conditions précaires sont plus susceptibles de décrocher scolairement - l'ODD 5 (égalité des genres) - le logement sûr est aussi un espace de protection contre les violences domestiques-, l'ODD 10 (réduction des inégalités) - la ségrégation résidentielle alimente la reproduction des inégalités sociales, économiques et raciales - et enfin, l'ODD 13 (action climatique) - un habitat durable et sobre en carbone contribue à atténuer le changement climatique. Le logement est aussi central pour l’adaptation aux risques. Reconnaître le logement dans sa transversalité, c’est reconnaître sa capacité à catalyser des transformations profondes pour des sociétés plus justes, inclusives et durables.
Gouvernance mondiale du logement : quels leviers pour demain ?
La question du logement ne peut plus être traitée comme un enjeu uniquement national. Elle nécessite une gouvernance multi-niveaux et une action coordonnée à l’échelle globale. Un ODD logement pourrait impulser la création d’un mécanisme mondial de suivi, appuyé par ONU-Habitat, permettant un dialogue régulier entre États, gouvernements locaux et régionaux, et société civile. On peut aussi imaginer sur cette base la mise en place d’un Fonds mondial pour le logement durable, à l’image du Fonds vert pour le climat, dédié aux politiques d’habitat. Ceci nécessiterait par ailleurs la reconnaissance institutionnelle des villes et territoires comme co-acteurs du droit au logement, avec un accès direct aux financements internationaux. L’adoption de principes directeurs internationaux sur les politiques de logement, inspirés des droits humains, serait également essentielle pour guider l’action publique. Cette gouvernance du logement doit s’inscrire dans une vision de long terme, où l’habitat est vu comme une infrastructure de la paix, de la justice sociale et de la transition écologique.
Une mobilisation nécessaire pour un ODD logement
L’UNESCO mène actuellement un plaidoyer actif pour l’adoption d’un ODD post-2030 dédié à la culture, thématique uniquement transversale dans l'architecture actuelle à travers l'ODD 4 (éducation) et 11 (ville durable). Grâce à une stratégie coordonnée et un soutien institutionnel, l'institution et ses partenaires souhaitent faire émerger un nouvel objectif dédié à la culture dans l’agenda mondial. De la même façon, ONU-Habitat et d’autres agences concernées (Banque mondiale, PNUD, OHCHR) ne pourraient-elle pas mener une campagne ambitieuse pour un ODD dédié au logement affirmant son rôle central dans l'atteinte des dimensions sociales, économiques, environnementales du développement ?
Une telle avancée nécessiterait une démarche de lobbying structurée, portée non seulement par les institutions, mais aussi par les organisations de la société civile, mobilisées pour le droit au logement, les professionnels, experts, chercheurs et praticiens, capables de documenter les besoins et les solutions. AdP – Villes en Développement, en lien avec le Habitat Professionals Forum dont l'association fait partie, pourrait jouer un rôle fédérateur au sein de la communauté professionnelle. La route vers un ODD logement ne sera pas simple, mais elle est possible. Et surtout, elle est nécessaire.
Les professionnels de l’habitat ont un rôle essentiel à jouer dans cette transformation. Architectes, urbanistes, ingénieurs, planificateurs, sociologues, économistes, chercheurs et praticiens de terrain : tous contribuent à la compréhension fine des besoins, à l’élaboration d’outils adaptés, à l’expérimentation de solutions inclusives.
Aujourd’hui, il est nécessaire de repousser les frontières traditionnelles de l’action professionnelle. Il ne s’agit plus seulement de concevoir des logements, mais de repenser les finalités mêmes de l’habitat : comme espace de soin, de lien, de sécurité, d’inclusion. Cela suppose de nouveaux référentiels, des approches transdisciplinaires, des alliances inédites entre disciplines, institutions et habitants.
Les professionnels peuvent également jouer un rôle stratégique dans l’élaboration de méthodes de mesure plus qualitatives de la qualité résidentielle, la production de récits partagés autour du droit à habiter, et l’accompagnement des pouvoirs publics dans la conception de politiques plus justes.
Enfin, les professionnels ont une responsabilité dans la formation des nouvelles générations d’experts dans le domaine, afin d’allier rigueur technique et engagement social dans les professions de l'urbain. Le réseau AdP – Villes en Développement, en lien avec d'autres plateformes de professionnels telles que le 'Habitat Professionals Forum' d'ONU-Habitat, est particulièrement bien placé pour fédérer les expertises, pour porter un plaidoyer fondé sur l’expérience, et pour proposer des recommandations concrètes à l’échelle internationale.
Pour un droit à habiter reconnu, financé, garanti
Un ODD dédié au logement permettrait enfin de reconnaître, structurer et financer ce droit trop longtemps nié ou délégué à des mécanismes spéculatifs. Il permettrait aux États, aux collectivités locales et aux acteurs de terrain d’agir dans un cadre cohérent, avec des cibles mesurables, un financement adapté et un appui institutionnel fort.
Il s’agit d’une urgence politique, sociale et écologique, mais aussi d’une formidable opportunité pour reconstruire des villes plus solidaires, plus inclusives, plus durables. Le moment est venu d’inscrire ce droit à habiter dans le marbre de l’agenda international, et d’en faire un pilier central du développement post-2030.
À l’heure actuelle, le cadre post-2030 reste incertain. Aucune décision officielle n’a encore été prise quant à la reconduction ou à la transformation du système des ODD. Ce qui est sûr, c’est que les Nations Unies sont en mutation profonde, et que l’on peut s’attendre à des réformes significatives du multilatéralisme, de la gouvernance mondiale du développement, et des mécanismes de suivi. Dans ce contexte mouvant, certains pourraient considérer qu’il est prématuré ou incertain de plaider pour un nouvel objectif spécifique sur le logement.
Mais c’est justement dans les périodes de transition que les idées structurantes doivent émerger. Le logement, enjeu fondamental, mérite de figurer dans toutes les hypothèses de refonte de l’agenda mondial. Même si les futurs objectifs ne prennent pas la forme actuelle des ODD, le contenu – les droits, les politiques, les moyens – restera nécessaire. Cette réflexion sur un ODD Logement est donc moins un pari sur une architecture institutionnelle que la formulation d’une exigence politique forte à intégrer dans tout futur cadre global.
Les villes, de plus en plus présentes sur la scène internationale, ont un rôle essentiel à jouer dans cette dynamique. Leur participation active aux grandes conférences, leur capacité à expérimenter des politiques inclusives et leur proximité avec les habitants en font des actrices crédibles du multilatéralisme renouvelé. À ce titre, elles pourraient — à travers leurs réseaux et coalitions — porter elles aussi l’exigence d’un ODD dédié au logement, à la mesure de leur engagement quotidien pour l’inclusion urbaine.
Les professionnels de l’habitat, les chercheurs, les organisations citoyennes, les autorités locales, ont une voix à faire entendre. Et la Francophonie, riche de ses expériences, de ses réseaux et de ses engagements pour les droits humains, peut être un levier puissant de ce changement.
Faire du logement un objectif global, c’est affirmer que chaque être humain mérite un toit sûr, digne, et abordable. C’est poser un choix éthique et civilisationnel. C’est une urgence politique, sociale et écologique. Et c’est une cause que les villes francophones et les professionnels de l’habitat doivent porter haut.
[2] Déclaration universelle des droits de l’homme (Article 25. 1)
[4] Indicateur 11.1.1 : Proportion de la population urbaine vivant dans des quartiers de taudis, des implantations sauvages ou des logements inadéquats
[6] Habitat Agenda (1996) Article 8 : […] “we shall seek the active participation of our public, private and non-governmental partners at all levels to ensure legal security of tenure” […] et Article 9 : […] “supply of affordable housing by enabling markets to perform efficiently” […]
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